L’IGS-RH s’allie à BDO pour explorer l’usage des data RH et la RSE
Le Groupe IGS et BDO, 5e réseau mondial d’audit et de conseil présent dans plus de 40 bureaux en France, se retrouvent sur des valeurs communes : l’entrepreneuriat, l’humanisme et l’excellence. Leurs métiers et leurs compétences sont complémentaires. L’IGS-RH et BDO se sont donc associés pour créer la première Chaire dédiée à l’intelligence des données RH et à la RSE. Cette innovation est la composante phare d’un partenariat solide, destiné à valoriser les métiers et services en Ressources Humaines.
La chaire Intelligence RH & RSE explore l’irruption des data dans la gestion des ressources humaines. Elle investigue les conséquences en matière de management et de RSE de l’arrivée de ces nouvelles pratiques.
La série de publications RH#RSE lui permet de faire connaitre ses travaux et de perdre position dans le débat public.
RH#RSE 1 : Mode collaboratif ou collaboratif à la mode ?
Pourquoi les réseaux sociaux d’entreprise peinent encore à développer des comportements collaboratifs ?
On estime que plus de 50 % des entreprises – dont 85 % de celles cotées au CAC 40 – disposent d’un réseau social d’entreprise. Le coût moyen par salarié est estimé à 5 €.
Les entreprises investissent donc massivement ces outils destinés à favoriser des comportements collaboratifs et des échanges décloisonnés entre salariés. Les pratiques sont-elles à la hauteur des ambitions ?
La chaire Intelligence RH & RSE a mené une étude quantitative sur plusieurs groupes composés en tout de 4 539 individus, une étude qualitative à partir de 54 entretiens et un sondage réalisé sur un échantillon de 1206 personnes.
Les résultats montrent que l’organisation des réseaux reproduit fidèlement les hiérarchies déjà en place au sein des organisations. A titre d’exemple, les individus sont 8,5 fois plus actifs dans les groupes créés par leurs managers que dans d’autres.
L’étude avance plusieurs explications à ce résultat pour le moins contre-intuitif. On trouve d’abord des raisons pratiques (risques de « l’ infobésité », fiabilité des informations) mais aussi un déficit de légitimité (crainte de la surveillance, difficultés dans le rapport à l’écrit…). L’étude propose enfin une typologie des différents utilisateurs – et non-utilisateurs – de ces réseaux.
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